Les menaces Web Shell sont en ascension, utilisées par des cybercriminels pour infiltrer des serveurs en exploitant des failles dans les applications web ou les configurations réseau.
Un Web Shell est un script malveillant déposé sur un serveur web permettant un contrôle à distance. Il peut être écrit dans divers langages comme PHP, ASP, Python, ou Unix.
Un accès réussi offre à l’attaquant la possibilité de télécharger, supprimer, charger ou exécuter des fichiers sur le serveur, d’où l’importance de la gestion sécurisée des fichiers et répertoires sous Bash.
Quelques mesures de sécurité à prendre en considération :
- Mises à Jour Constantes :
- Assurer la mise à jour régulière ou automatique du système et des applications pour éliminer les vulnérabilités connues.
- Exemple : Utiliser des systèmes de gestion de paquets comme apt pour Ubuntu ou yum pour CentOS pour automatiser les mises à jour.
- Principe de Moindre Privilège :
- Appliquer des droits d’accès restrictifs sur le serveur web, surtout dans le répertoire racine, réduisant ainsi les chances d’une escalade de privilèges par un attaquant.
- Exemple : N’autoriser que l’utilisateur root ou l’administrateur à créer ou modifier des fichiers dans des répertoires sensibles.
- Zone Démilitarisée (DMZ) :
- Configurer une DMZ entre le serveur web et le réseau interne pour limiter les interactions et avoir un suivi du trafic pouvant révéler des activités suspectes.
- Exemple : Utilisation de pare-feux et de routeurs pour isoler le serveur web du reste du réseau.
- Configuration Sécurisée du Serveur Web :
- Désactiver les services inutiles, bloquer les ports non utilisés, empêcher l’accès au panneau de gestion depuis l’extérieur, et utiliser des identifiants robustes.
- Exemple : Utilisation de scanners de vulnérabilité comme Nessus pour identifier et rectifier les configurations faibles.
- Validation Stricte des Entrées :
- Valider toutes les entrées utilisateur pour éviter les injections de code malveillant.
- Exemple : Utilisation de fonctions de validation ou d’outils comme OWASP ZAP pour tester les entrées.
- Analyses de Vulnérabilité :
- Effectuer des scans réguliers pour détecter des failles potentielles.
- Exemple : Utilisation de scanners comme OpenVAS pour identifier des vulnérabilités dans le système et les applications.
- Utilisation de Pare-feu d’Application Web ou Proxy Inverse :
- Déployer des solutions de sécurité additionnelles pour améliorer la protection contre les attaques.
- Exemple : Utilisation de mod_security comme pare-feu d’application web.
Exemples de Risques et Solutions :
- Injection de Code :
- Risque : Un utilisateur mal intentionné peut injecter des commandes dangereuses si les entrées ne sont pas correctement validées.
- Solution : Utiliser des fonctions d’échappement de caractères et de validation des entrées.
- Scripts Shell en CGI :
- Risque : Les scripts Shell utilisés pour les CGI peuvent être exploités si l’entrée utilisateur n’est pas correctement gérée.
- Solution : Préférer l’utilisation de langages plus sécurisés comme PHP ou Python, ou des moteurs de recherche tiers sécurisés comme le moteur de recherche personnalisé Google.
- Stockage de Mots de Passe dans les Scripts :
- Risque : Un mot de passe codé en dur dans un script peut être découvert par un attaquant.
- Solution : Utiliser des mécanismes sécurisés de stockage des mots de passe, comme les coffres-forts de mots de passe.
Conseil Final : La sécurité doit être une priorité dès le début du développement, en adoptant des pratiques codage sécurisé et en étant conscient des risques associés à certaines actions, comme le stockage de mots de passe en clair ou l’exécution de code basée sur des entrées utilisateur non validées.
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